Avant la possibilité de réaliser des tests en France, le gouvernement comptait les morts. Depuis la réalisation de tests, il compte les nouveaux cas ! Est-ce pour autant une nouvelle vague ? Au fur et à mesure que les jours passent, que l’épidémie s’éteint, l’information factuelle, c’est-à-dire celle qui s’appuie sur des faits avérés, commence à prendre le dessus sur « l’information » officielle.
Je suis un peu comme monsieur tout le monde. Je regarde les infos à la télévision, je lis les journaux nationaux et les relais qui en sont faits dans les réseaux sociaux. Depuis le mois d’avril, le gouvernement et son conseil « scientifique », annoncent chaque mois une deuxième vague pour le mois d’après. En ce mois d’août, c’est pour l’automne : voir cet article du journal Le Monde : « Covid-19 : le conseil scientifique appelle à se préparer à une deuxième vague à l’automne » ; ou celui-ci du 5 août: « Coronavirus : en France, le nombre de nouveaux cas au plus haut depuis la fin mai » ! Le monde aurait pu titrer, « le nombre de nouveaux cas au plus haut depuis plusieurs siècles », car avant le mois de mai, il n’y avait pas de test !
En septembre ou en octobre, il faut s’attendre à l’annonce de la seconde vague pour cet hiver ! Etc. A priori, j’ai plutôt tendance à croire des scientifiques et chercheurs qui ne sont pas rémunérés par les laboratoires pharmaceutiques, qu’un gouvernement et des scientifiques officiels qui pactisent avec eux.
Dans cet article de France-Inter, « Covid-19 : ces experts qui ne croient pas à une deuxième vague imminente« , nous pouvons lire cette conclusion que je trouve tout à fait pertinente :
« Finalement, s’il y a une seconde vague, prévient Jean-François Toussaint (qui a toujours considéré le confinement comme une mesure très exagérée, infondée, voire dangereuse), elle sera d’abord sociale et économique, peut-être même sanitaire aussi, avec tous les malades non Covid ignorés pendant la crise. « Quand le Covid a tué un peu plus de 320 000 personnes depuis décembre, 28 millions de personnes dans le monde mouraient pour d’autres causes. Je pose la question : quelles sont les priorités ? »
Alors quels sont les faits en métropole et au Canada ?
En métropole :
Une épidémie existe lorsqu’elle entraîne des malades, des personnes qui présentent des signes cliniques, qui nécessitent des soins, des hospitalisations et qui sont menacées de mort. Or, lorsqu’on consulte les données officielles de Santé Publique France, on constate depuis 3 mois une baisse continue du nombre des hospitalisations, du nombre d’entrées en réanimation et du nombre de décès, indicateurs clés d’une épidémie évolutive.

Professeur J.F TOUSSAINT (vidéo ci-dessous) : « Le gouvernement avait annoncé une 2e vague en avril, elle n’a pas eu lieu. Une reprise de l’épidémie au mois de mai après le déconfinement, elle n’as pas eu lieu. Une reprise de l’épidémie après la fête de la musique, elle n’a pas eu lieu. On impose à la population de porter un masque ; Si on n’a pas d’effet actuellement du masque et qu’on n’a pas de ré-augmentation de la mortalité, c’est bien parce que tout ce qu’on nous a dit jusqu’à présent n’a pas été suivi de la conséquence attendu »[…] « Il n’y a aucun effet des phases de reconfinement ». Etc.
Au Canada :
Le taux des cas actifs au Canada. Par exemple, à Terre-Neuve et Labrador le taux de cas actif (testé positif) était de 0 au 6 août 2020.

Le taux du nombre de décès pour 100 000 habitants au Canada. Par exemple, ce taux était de 67 décès pour 100 000 habitants au Québec. Et de 1 pour 100 000 habitants à Terre-Neuve et Labrador. A Saint-Pierre-et-Miquelon, nous sommes 6 000 habitants !

(Parenthèse pour mon archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon)
D’une manière générale, le confinement répond au besoin de protéger la population une population pour l’isoler d’un risque. Or, à Saint-Pierre-et-Miquelon aucun cas de COVID-19 n’a été déclaré avant que la population ne soit confinée sans discernement, comme tous les Français. Or, si j’ai défendu le confinement de l’archipel pour le protéger de l’extérieur, j’ai aussi défendu l’idée du déconfinement de la population dès le 14 avril 2020 (Saint-Pierre-et-Miquelon sera t-il confiné jusqu’à l’été 2021 ?). Ce fut fait le 27 avril (voir ICI). Ce n’est que par mimétisme national et sans raison que les habitants ont été confiné, que les bars les restaurants et de nombreux commerces ont du fermer leur porte, etc. Il suffisait de confiner l’archipel, l’isoler de l’extérieur pour éviter les conséquences économiques et sociales qui vont suivre.
Or, c’est au moment ou le gouvernement annonce une deuxième vague, qu’il décide de déconfiner l’archipel, de lever les quatorzaines, de rétablir les vols directs avec un simple test négatif 72 h, sans autre contraintes obligatoires tout en obligeant les habitants à porter un masque en tout lieu public sous la menace d’une amende de 135 euros ! Si la COVID-19 repart, si une deuxième vague est annoncée, alors pourquoi avoir levé les mesures qui protégeaient l’archipel ? Tout ceci est parfaitement incohérent.
Ce gouvernement, en semant la peur tous les jours, en portant son regard uniquement sur des infos alarmistes, en usant de la contrainte contre la population, en taisant la réalité des faits, a gâché la fête, a gâché les fêtes qui pouvaient se tenir tout au long de l’été dans l’archipel. Oui, je sais. Vous allez m’opposer toutes les infos qui sont assénées tous les jours sur les chaînes nationales de télévision et qui exposent les fameux clusters de reprises de l’épidémie. Mais les tableaux et cartes ci-dessus vous exposent la réalité des faits.
Par ailleurs, s’il y a davantage de cas positifs, c’est parce qu’il y a davantage de tests qui permettent de les déceler ! Mais comme il est rappelé ci-dessus, une épidémie existe lorsqu’elle entraîne des malades, des personnes qui présentent des signes cliniques, qui nécessitent des soins, des hospitalisations et qui sont menacées de mort. Or, ou sont-ils ?
Pour conclure provisoirement avec un professeur, l’ONU et Hannah Arendt :
Finalement, comme le pense le professeur Jean-François Toussaint, la deuxième vague sera d’abord sociale et économique. » Quand le Covid a tué un peu plus de 320 000 personnes depuis décembre, 28 millions de personnes dans le monde mouraient pour d’autres causes. Je pose la question : quelles sont les priorités ?
J’ajoute cette information de l’Organisation des Nations unies (ONU) selon laquelle, « Chaque jour, 25 000 personnes meurent de faim » ! Le monde entier s’est mobilisé pour lutter contre une épidémie qui à ce jour à tué 700 000 personnes. Dans le même temps, sur ces 6 derniers mois, 4 500 000 (4,5 millions) de personnes sont mortes de faim !
Ci-dessous un enseignement d’Hannah Arendt. Elle est connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l’histoire.( Hannah Arendt – Wikipédia). Ses travaux démontrent que le totalitarisme est avant tout un mouvement, une dynamique de destruction de la réalité et des structures sociales, plus qu’un régime fixe. Un mouvement totalitaire est « international dans son organisation, universel dans sa visée idéologique, planétaire dans ses aspirations politiques ».
Le libéralisme spéculatif qui gangrène la planète mais aussi, les fausses informations non sourcées, peuvent donc être considérés comme une forme de totalitarisme. Le mensonge permanent est un des outils du totalitarisme.

En complément sur la gestion de la pandémie, une vidéo choc du Professeur PERRONNE qui met les pieds dans le plat pour dénoncer « l’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance ».

Un entretien très intéressant sur SUD-Radio du 24 juin 2020 pour le présenter.
« L’être humain ne doit jamais cesser de penser. C’est le seul rempart contre la barbarie. Action et parole sont les deux vecteurs de la liberté. S’il cesse de penser, chaque être humain peut agir en barbare. » Hannah Arendt –
Merci pour cet article fort intéressant. Moi-même, j’avais dénoncé sur Facebook la démesure des mesures prises justement en précisant le nombre de morts de la faim dans le monde comparativement à ceux du coronavirus. Personne n’a réagit !
Je suis persuadée que le port du masque ne sert à rien, et surtout, crée plus de problèmes respiratoires qu’il n’évite de contamination. Les seuls masque ayant une action microbicide (bactériologique et virucide), ce sont les masques chirurgicaux. Sur les autres boîtes (grand public), il est bel et bien indiqué que le masque ne protège pas contre les virus.
Il aurait été plus intelligent, en effet, de confiner l’Archipel et pas la population.
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