S’il est un état qui pourrait caractériser notre époque de fin de cycle ce serait celui du développement exacerbé de l’individualisme. L’enrichissement collectif n’est plus la règle car tout est organisé pour que les uns ne puissent s’enrichir qu’au détriment des autres !
Fin de cycle ?
Oui ! Car ce monde court vers l’absurde ou la cupidité des hommes conduit à rendre ordinaire les plus grandes inégalités. Quelques-uns courent de richesses en richesses avec un appétit tout à fait insatiable dans le seul but d’être en haut du hit-parade des êtres les plus riches. Ces êtres asociaux ne vivent que dans le cadre de cette oisiveté maladive et n’en seront libérés que par leur mort, ultime moment ou le plus riche d’entre eux se retrouvera au même niveau que le plus pauvre d’entre nous. Leurs enfants pourront être fiers. N’ayant eu que le mérite de naitre, ils pourront prolonger cette oisiveté à loisir. Mais ceci ne serait pas contestable si chaque être de cette planète pouvait boire et manger sous un toit.
Des inégalités croissantes pour le bien de tous ?
Or, si les inégalités ne cessent de croitre dans ce monde, c’est qu’il est dirigé par ces riches asociaux qui instrumentent quelques acteurs politiques serviles élus par la cupidité du plus grand nombre.
Il y a eu Roosevelt aux Etats-Unis, De Gaulle en France, qui ont réussi à retarder le hold-up de la finance sur les Etats. Mais depuis, la finance a repris le dessus.
Le capital engrange les bénéfices et répartis les pertes sur le peuple en endettant les Etats.
Chacun est essoré par les taxes, les impôts, par les services individuels payants qui remplacent les services publics gratuits. Mais, il faut bien le reconnaître, la majorité de ceux qui sont essorés le sont avec plaisir et en redemandent. Ils se sont même mis en marche pour cela.
C’est ainsi que celui qui n’est pas cheminot, pas fonctionnaire, pas salarié, pas manager, pas riche, en fait tous ceux qui ne sont rien (expression du Président Macron) dénoncent ceux qui possèdent un peu plus que rien, sans se rendre compte que la suppression de ces maigres différences ne leur donnera rien de plus puisqu’elles sont immédiatement captées par les riches asociaux.
Pour forger la cupidité du plus grand nombre et assurer leur réélection, les élus asservis opposent les intérêts particuliers aux intérêts collectifs.
C’est pourquoi, selon eux, il faut :
- supprimer le statut des cheminots ; pour le bien de tous,
- augmenter la CSG de 1,7% ; pour le bien de tous,
- bloquer le salaire des fonctionnaires qui, en 8 ans, n’ont bénéficié que de 0,5% d’augmentation ; pour le bien de tous,
- maintenir le nombre de chômeur à 10% de la population active; pour le bien de tous,
- Réduire les APL ; pour le bien de tous,
- Exonérer les plus riches de 3,2 milliards; pour le bien de tous,
- etc. ; pour le bien de tous !
Le problème c’est que « le bien de tous » est progressivement capté au profit des riches asociaux qui n’en n’auront jamais assez !
Les réponses ne peuvent venir que d’un changement de politique et non d’une marche aveugle vers l’abime.
Des réponses peuvent être consultées ici :