Cher Monsieur vacciné de Saint-Pierre-et-Miquelon

Sur ma page Facebook, dans laquelle j’ai publié une vidéo apaisante sur la situation actuelle en Suède, qui, sans masque, sans aucun confinement, sans pass-sanitaire, sans fermeture d’école, etc., avait des résultats de la COVID-19 comparables à ceux de la France, vous me posez la question suivante : « Combien de cadavres vous faudra-t-il avant que vous changiez d’avis une fois pour toutes ? »

Sans prendre en compte le caractère particulier de votre question et peu respectueux des victimes de la COVID-19 en parlant de « cadavres », je vous ai retourné une réponse que je complète ci-dessous.

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Monsieur,

En mars 2020, au début de l’épidémie, je n’avais aucun a priori sur la situation et sur les mesures à prendre les plus adaptées. Dès le lendemain des élections municipales, j’ai respecté le confinement. J’ai présenté comme chacun, mon attestation de sortie aux gendarmes dans le kilomètre qui me séparait de mon domicile. J’ai respecté toutes les consignes données, les gestes barrières. Par des mesures de protection efficaces (quatorzaine stricte, puis septaine obligatoire, etc.), l’archipel n’a pas connu l’épidémie. Par la suite, j’ai effectivement critiqué ce confinement qui s’appliquait dans un territoire fermé et qui ne comptait aucun cas. Depuis le contexte a évolué.

Vous m’assénez vos certitudes alors permettez-moi de vous distiller mes doutes.

La vaccination a débuté fin mars 2021. Reconnue efficace à 95 %, le gouvernement lançait la campagne de vaccination avec ce slogan : « Vaccinez-vous pour vous protéger et pour protéger les autres ». Au bout de quelques semaines, il est vite apparu que des personnes vaccinées pouvaient être contaminées. Quelques semaines plus tard… qu’elles pouvaient transmettre le virus à d’autres. Actuellement, dans l’archipel, des personnes vaccinées ont attrapé le virus et l’ont transmis à d’autres vaccinés, au point de déclencher davantage de cas positifs en 15 jours que depuis le début de l’épidémie. Heureusement, il n’y a toujours aucun malade. Le discours du gouvernement évolue par force, puisque le Premier ministre, doublement vacciné est lui-même contaminé.

Les 95 % d’efficacité vaccinale annoncée, tombe à moins de 50 % au bout de six mois. Ce constat imposerait une 3e dose, car les spécialistes précisent que les deux premières doses ne servent à rien si elles ne sont pas complétées par une troisième.

Comprenez mes doutes. Je constate aujourd’hui que les personnes vaccinées des deux premières doses après 6 mois, sont quasiment au même niveau de protection que les non-vaccinées. Il est donc loisible de se poser la question de l’utilité du vaccin. Pour le moment, la situation semble tourner à l’avantage des non-vaccinés. Certes, ils peuvent être contaminés et contaminer les autres, mais ils n’ont pas eu à prendre le risque des effets secondaires.

Pour justifier la 3e dose, le discours a changé. Il ne s’agit plus de se protéger et de protéger les autres, mais d’éviter les formes graves, sans préciser pour autant le niveau d’efficacité du vaccin dans le temps. Personne n’en sait rien puisqu’ils sont toujours en phase expérimentale (1). La 4e dose est déjà en perspective. Dans quelques mois ou semaines, le gouvernement expliquera aux personnes vaccinées avec 3 doses, que si elles ne font pas la 4e, les 3 premières n’auront servies à rien ! Et ainsi de suite ! La phase expérimentale de ces vaccins se confirme. Mes doutes s’accumulent.

Rien ne va plus ! Le niveau de protection contre les formes graves est rapidement démenti par les études publiées par le service statistiques du ministère de la Santé (DREES). La DREES, met en évidence qu’en effet, la majorité des hospitalisations pour Covid-19 chez les personnes de plus de 20 ans concernent des personnes vaccinées (635 contre 474), ainsi que pour les admissions en réanimation (177 contre 174) et les décès (95 contre 71). (Sciences et Avenir-24 novembre 2021). Il faut bien évidemment tenir compte du nombre supérieur de gens vaccinés pour tempérer ce constat, mais nous sommes bien loin de la protection à 95 % annoncée.

Enfin, l’ANSM chargée de surveiller les effets indésirables, au 19 novembre 2021, 8 mois après le début de la vaccination, relève en France 111 335 effets indésirables, dont 24 %, soit 26 720 personnes, présentent des formes graves. Vous savez comme moi, combien ce chiffre est sous-évalué et l’archipel en est le témoin : aucun effet indésirable officiellement recensé ! Au 26 août 2021, l’ANSM comptabilisait avec les réserves d’usages, 1 223 décès susceptibles d’être liées aux vaccins.

Ces jours-ci, un nouveau variant venant de l’Afrique du Sud arrive.

Lorsque le 17 juillet de cette année, je publiais « 100 % des vaccinés sont les messagers potentiels des variants ! », vous avez crié au complot avec la meute. Un éminent spécialiste de la génétique moléculaire alerte dès 2020 et de façon très argumentée, sur les dangers de la stratégie vaccinale suscitée par l’OMS et les industries pharmaceutiques, et adoptée par la plupart des gouvernements du monde. Que disait-il entre autres ?

  • « En vaccinant massivement en période de pandémie, on crée une pression de sélection en faveur des variants. »
  • « Les vaccins génétiques font courir le risque d’augmenter l’apparition de variants par recombinaison. »

Depuis le début de la vaccination, nous allons de variants en variants et bientôt, il faudra subdiviser l’alphabet grec pour tous les nommer !

Vous comprendrez Monsieur, l’amplification de mes doutes. Pour montrer d’autres manières de procéder, j’expose la situation actuelle et factuelle de la Suède. Le nombre de vaccinés est quasi identique à celui de la France, et l’évolution de l’épidémie a suivi, à quelques nuances près, les mêmes courbes, même si depuis quelques mois la Suède semble plus performante en termes de résultats pour lutter contre l’épidémie. Ces derniers sont obtenus, sans masque, sans confinement, sans pass-sanitaire, sans fermeture d’école et de classe, etc. Je suis légitimement troublé, d’autant plus, que les chiffres publiés par santé Publique France affiche un taux d’incidence 8 fois supérieur au taux réel (ICI). Troublant !

Je souhaite contenir mes doutes. J’attends les résultats de cette 3e dose, son niveau de protection et son efficacité sur les variants présents et à venir. Elle n’était pas dans le contrat initial ! Faut-il la faire ? Faut-il attendre ? Je n’en sais rien ! Je doute !

Je suis d’autant dubitatif qu’il existe aujourd’hui des traitements non-expérimentaux qui ont démontré leur efficacité, par exemple en Inde, ou au Sénégal, pays dans lesquels l’épidémie a quasiment disparu sans vaccin.

Donc, Monsieur, il ne m’amuse pas d’habiter un pays qui préfère le verdict d’un test à l’ordonnance d’un médecin. Oui, je suis révolté ici, par une obligation vaccinale imposée à des personnes qui passent leur vie professionnelle à se porter au chevet des autres et peut-être de vous-mêmes. Il m’est insupportable de voir ces personnes suspendues, privées de rémunération pour exprimer leurs doutes sur l’efficacité de vaccins dont les résultats ne cessent d’être remis en cause au fil des mois. Comment accepter cela après les avoir félicité en métropole pour avoir fait front à la première vague dans des hôpitaux qui manquent de tout ?

Voilà, Monsieur l’ignominie des élites que vous soutenez et tout ceci, sans noter de résultat différent avec ceux de la Suède que je cite, mais aussi avec bien d’autres pays. Toutes ces contraintes et mesures coercitives, pour rien !

Chacun fait ce qu’il veut en fonction de ses connaissances, des risques qu’il estime encourir et du degré de confiance qu’il accorde aux ombres qui nous gouvernent. Je ne sais rien de ce qui peut arriver. Mais je préfère consulter un médecin pour me soigner que d’écouter un gouvernement qui ne cesse de modifier son ordonnance avec des remèdes qui sont pires que le mal !

Je vous retourne donc votre question : « « Combien décès vous faudra-t-il avant que vous changiez votre regard sur la réalité ? »

Prenez soin de vous. Traiter vos certitudes pour alimenter vos doutes et nous nous rejoindrons peut-être.

Cordialement,

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(1) la pharmacovigilance organisée autour des médicaments expérimentaux (vaccins) contre la COVID-19 relève du : « RÈGLEMENT (UE) 2020/1043 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 15 juillet 2020 relatif à la conduite d’essais cliniques avec des médicaments à usage humain contenant des organismes génétiquement modifiés ou consistant en de tels organismes et destinés à traiter ou prévenir la maladie à coronavirus (COVID-19), ainsi qu’à la fourniture de ces médicaments »

Le titre parle de lui-même.

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Complément : « Comment la Suède démontre l’inefficacité des principales mesures sanitaires »

5 commentaires

  1. Vous me faites l’effet d’un Don Quichotte ou, mieux encore, d’un Galilée attaqué par les obscurantistes moyenâgeux. Tout mon soutien, la raison prévaudra, notre époque ne peut pas régresser au niveau de vos détracteurs, ce serait un bond en arrière bien trop énorme

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  2. Quel bon tarif ! ça c’est de la réponse argumentée….etoui , plus on s’informe , moins on est ignorant et plus les yeux s’ouvrent….bravo Denis

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  3. Le gouvernement n’a jamais dit que la vaccination empêchait la contamination. Bien au contraire, ça a été dit même avant la mise sur le marché des vaccins. D’où la demande de distanciation sociale, de protection en plus de la vaccination… Par exemple, le couvre feu en Guyane n’a jamais concerné que les non vaccinés. Il a toujours été pour TOUS. donc vous faites un article qui semble dire le contraire dès le début. C’est sûr qu’en omettant de dire la vérité, votre message passe mieux.

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    1. Haute autorité de Santé en mars 2021 :

      Cliquer pour accéder à fu_covid19_se_vacciner_decider_medecin_26_mars.pdf

      « COVID-19 — Se vacciner ? Décider avec son médecin | 3
      Les personnes vaccinées sont bien moins souvent malades que les personnes non vaccinées.
      Les risques du vaccin sont bien moins fréquents que les risques de la maladie.
      Les objectifs de la vaccination
      De manière générale, selon les vaccins, les objectifs de la vaccination peuvent être de :
      • se protéger soi-même : le bénéfice attendu du vaccin est individuel ; la personne vaccinée est protégée contre
      la maladie en cas de contact avec le virus ; le vaccin permet d’éviter d’être malade ou de réduire la gravité de la
      maladie ;
      • protéger les autres : le bénéfice attendu du vaccin est collectif, à la fois pour la personne vaccinée et les
      personnes qu’elle rencontre ; le vaccin permet à la personne vaccinée d’être moins contagieuse quand elle est
      infectée par le virus, même si elle n’a pas de symptômes (le vaccin agit sur la transmission du virus) ;
      • maîtriser la propagation d’une maladie : le bénéfice attendu du vaccin est collectif ; le vaccin permet aux
      personnes vaccinées d’être moins contagieuses et si une très grande partie de la population est vaccinée, le
      virus circule moins dans la population ; il s’agit d’un enjeu de solidarité au bénéfice de tous. »

      Quant à la distanciation, elle ne peut pas être sociale comme l’écrit le gouvernement et vous-même, mais physique. Cette différence dénote, volontairement ou pas, une différence entre les classes sociales ? Oui j’ai une nette distanciation sociale avec ce gouvernement ! Quant à la vérité sur les vaccins, si vous la détenez faite en part au monde entier qui doute de plus en plus !

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