« Covid-19 : L’OMS critique la stratégie des pays riches et appelle à ne pas vacciner les plus jeunes ». C’est le titre d’un article du Figaro du 28 juillet dernier.
On peut lire que « L’Organisation mondiale de la santé a réaffirmé cela le 21 juillet dernier aux pays riches de ne pas vacciner les plus jeunes et à faire don de leurs doses en surplus aux pays pauvres. Une déclaration qui semble avoir peu d’écho en France, alors que Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a indiqué mercredi 28 juillet que les collégiens et les lycéens non vaccinés ne pourraient plus participer à des activités ou être présents en classe si nécessaire. »
La France marche sur la tête et elle n’est pas la seule. L’Italie lui emboîte le pas. Si le pays des droits de l’homme restreint les libertés, alors tous les pays du monde peuvent lui emboîter le pas. Un séisme historique !
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exhorté les pays à soutenir l’initiative indo-sudafricaine pour une levée des barrières protégeant les brevets de vaccin anti-Covid pour contourner le nationalisme vaccinal. Elle est avant tout un impératif moral, politique et sanitaire, estime, dans une tribune pour « Le Monde », la juriste Séverine Dusollier.(ICI) La France n’écoute pas !
Quand la stratégie vaccinale est confié à un cabinet privé américain Mc Kinsley qui accompagne les décisions du Président de la République depuis la création d’En marche et bien avant (1), quand la gestion de la pandémie est décidé dans le secret d’un conseil de défense, quand le Président et ses sponsors décident de tout, ce ne peut-être que la chienlit !
Vacciner les enfants à partir de 12 ans semble être une absurdité supplémentaire de ce consortium privé qui gère la France. Là encore, c’est par la contrainte que le bras armé du consortium impose ses décisions. L’OMS le déconseille ! La France n’écoute pas !
Si le bénéfice risque semble pencher en faveur de la vaccination, la manière de procéder est absurde. Dans mon dernier billet « Des traitements efficaces contre la covid arrivent… » , des éléments d’un commentaire sur la stratégie vaccinale méritent d’être repris.
Ces éléments sont écrits par l’ancien Médecin général de santé publique chargé de la vaccination (H1N1) 2009 au sein de la DGS, le Docteur Philippe Garnier.
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« Alors, vaccin ou pas vaccin ? That is the question.
A – Si cette épidémie était gérée comme toutes les épidémies infectieuses, le vaccin ne serait pas indispensable pour tout le monde. Gérer une épidémie, c’est deux mesures :
- Isoler strictement les personnes contagieuses : c’est-à-dire leur donner les moyens d’être isolées en assurant le maintien des éléments financiers, sociaux et familiaux. Leur donner l’ordre de se confiner avec une amende à la clé sans les accompagner, c’est de la foutaise.
- Boucler les zones contaminées : boucler c’est empêcher toute entrée et toute sortie, pas de raisons supérieures pour le contourner. Une zone contaminée ce n’est pas une zone administrative, c’est un espace épidémiologique.
En bouclant tout un pays tout en laissant circuler les personnes contaminées (et donc le virus), on fait pire que les Chinois. On peut dire que la Chine a réussi la mondialisation de son modèle « démocratique ».
B – Étant donné qu’on ne peut compter sur nos dirigeants pour gérer correctement l’épidémie, il n’y a plus que le vaccin pour nous sortir d’affaire.
Il suffit de convaincre que nos dirigeants sont des incapables. Se vacciner contre le Covid c’est aussi se vacciner contre la connerie ambiante ! »
Docteur Philippe Garnier
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La France n’écoute pas ! La connerie ambiante conduit le gouvernement à refuser la levée des brevets sur les vaccins, à contraindre les enfants de 12 ans à se faire vacciner. Même si l’efficacité vaccinale tend à se démontrer malgré son caractère expérimental (autorisation conditionnelle), la contrainte est le choix de ce pouvoir aux abois.
Dans le cadre de cette expérimentation grande échelle (autorisation conditionnelle de mise sur le marché des vaccins), chaque personne vaccinée doit signer son consentement. Il s’agit bien d’un choix possible. Il doit être respecté. Imposer la contrainte par un laissez-passer sanitaire ne peut que diviser encore davantage, mais n’est-ce pas là le caractère essentiel du macronisme ?
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(1) lire à ce sujet :
- Le Monde : « McKinsey, un cabinet dans les pas d’Emmanuel Macron« ,
- La Dépêche : « Qui est le mystérieux cabinet McKinsey, qui accompagne Emmanuel Macron de la création d’En marche à la vaccination contre le Covid-19 ? »,
- L’Obs : « Les bons conseils du cabinet McKinsey au président Macron »
- France-Info : « Covid-19 : on vous résume la polémique autour de McKinsey, le cabinet qui conseille le gouvernement sur la stratégie vaccinale »
Extrait : « Aujourd’hui, Emmanuel Macron est chef de l’Etat. Il a créé après son élection, en novembre 2017, une direction interministérielle à la transformation publique (DITP) et placé à sa tête un certain Thierry Cazenave, qui supervise toutes les missions commandées aux cabinets de conseil privés, comme McKinsey. Quant à Karim Tadjeddine, il est justement chargé de ces missions pour l’Etat au sein du cabinet américain. Un « entre-soi qui dérange », écrit Le Monde. Selon le journal, la DITP, qui dispose d’un budget global de 100 millions d’euros sur le quinquennat, a pour l’instant dépensé 30,2 millions pour les seules prestations de consultants privés. »
Durant la campagne présidentielle de 2017, les « MacronLeaks » ont également révélé la collaboration entre des membres de McKinsey et la République en marche, … pour le H1N1, en 2010, nous n’avons pas eu besoin d’autres compétences, on a tout géré en interne », remarque une personne haut placée au sein du ministère de la Santé. »