Des vols directs supprimés ?
J’ai lu avec grande attention l’article du Sénateur Stéphane Artano. « Les Français pourront partir en vacances en outre-mer ….et chez nous ?«
Il cite les points qui freinent le maintien de ces vols directs.
- la situation sanitaire qui doit être préservée durant tout l’été,
- les quatorzaines strictes incompatibles avec les vols directs,
- la situation financière désastreuse de Air St Pierre qui organise ces vols directs,
Les éléments sont étayés et difficilement contestables dont l’objet essentiel est : « Il faut préserver notre situation sanitaire y compris cet été ». Je partage cette approche car rien ne serait plus désastreux que d’avoir fait tout cela pour rien. En clair, qui veut revenir au point de départ du confinement ? Comme cela a été dit et redit depuis des semaines, la quatorzaine stricte doit être maintenue tant que la France et nos voisins Canadiens ne présenteront plus de risques sanitaires. C’est le seul raisonnement qui doit prévaloir sur tous les autres.
Est-ce que ce sera le cas dans 4 semaines ? Personne n’en sait rien et il ne serait pas responsable d’engager des vols directs sans avoir de réponse à ces questions. Tous les habitants de l’archipel (à quelques cas individuels prêts), ont tous subit et respecté le confinement et n’ont aucune envie de replonger dans cette situation. Donc, si le risque persiste, les vols directs doivent être suspendus.
Mais, des festivités maintenues !
Mais le sénateur Artano précise en fin d’article que les festivités d’été doivent aussi être annulées. Je ne partage pas ce point de vue.
En effet, le sénateur précise : « A priori pourquoi des événements comme le 14 juillet, la fête basque, festival des fruits de mer, Dunefest ….devraient être annulés ? « Parce qu’il faut éviter les événements susceptibles de favoriser la circulation du virus ». Sauf que le virus ne circule pas ! … à priori. »
Et donc, si je partage le soucis de sécurité sanitaire du sénateur, je pense au contraire que si les vols directs sont annulés les festivités pourraient se dérouler « normalement » car le virus ne circule pas. « Normalement » entre guillemets, car faut-il encore que ces festivités ne puissent s’organiser, qu’avec des locaux ou, qu’avec des gens de l’extérieur qui auront à subir les 14 jours de confinement. Seules les associations organisatrices peuvent répondre à ces questions.
Par contre si les vols directs sont confirmés, c’est à dire que l’obligation des 14 jours et des 2 tests sont supprimés, alors que le virus circule encore en France, ce qui serait incompréhensible, alors il faut annuler toutes les festivités car le risque de propagation sera amplifié.
Faut-il supprimer tous ces vols directs ? N’est-il pas préférable d’attendre pour la suppression des vols du mois d’aout-septembre ? C’est la situation sanitaire de la France et du Canada qui pourra apporter les éléments de réponse. Ne serait-il pas prudent d’annoncer la suppression des vols jusqu’au 25 juillet et d’attendre début juin pour décider du maintien des vols suivants ?
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En conclusion:
Si vols directs annulés, festivités maintenues !
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Dans la discussion qui a suivi le message du Sénateur hier, j’ai longuement soutenu ce point de vue : prenons le temps de voir comment évolue la situation chez nos voisins et en Métropole avant de rétablir éventuellement ces vols. Je remarque qu’en Métropole justement, des foyers éclosent un peu partout, y compris dans des écoles depuis le déconfinement. Et attendons que les appareils à test soient arrivés. Compte tenu de notre isolement sanitaire, nous devons accorder la priorité absolue à la sécurité, au moins jusqu’à la fin de l’état d’urgence, et pour nous la sécurité passe par une seule voie : les quarantaines avec tests.
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