Les 400 000 pauvres de plus en 2018 que le gouvernement Macron voudrait cacher !

L ’Observatoire National le la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale (ONPES), dans un communiqué daté du 23 octobre 2019 tente de « Comprendre l’augmentation exceptionnelle du taux de pauvreté estimé en 2018 » !

Extraits :

« La hausse exceptionnelle estimée en 2018 du taux de pauvreté passerait de 14,1 à 14,7% entre 2017 et 2018, soit un accroissement de près de 400 000 personnes sous le seuil de pauvreté. En se reportant 20 ans en arrière, une augmentation d’ampleur comparable n’a été observée qu’en 2005 (+0,5 point) et en 2010 (+0,7 point).

Un tiers de la hausse estimée du taux de pauvreté serait dû à la croissance des revenus financiers avant impôt, l’année 2018 ayant été en effet une année de forte hausse des actifs financiers détenus par les ménages les plus riches.

Les deux tiers de l’accroissement du taux de pauvreté, soit 0,4 point, seraient dus aux effets négatifs de la baisse des allocations logement dans le parc social.

En appliquant une forte réduction des aides personnelles au logement (APL), les mesures gouvernementales ont pris le risque d’un fort et immédiat impact sur le taux de pauvreté. Dès l’été 2017, l’Onpes avaient rappelé que les APL et les prestations familiales sous conditions de ressources sont dans l’ensemble du dispositif de transferts sociaux parmi les mesures les plus efficaces pour réduire la pauvreté.

Ce constat amène l’Onpes à réitérer auprès des pouvoirs publics la demande que soit effectuée chaque année une mesure de l’impact du budget national sur la pauvreté dans notre pays. »

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 Enfin, « la réforme de l’impôt sur la fortune (ISF) en 2018 aurait eu un effet à la hausse sur les indicateurs d’inégalités par rapport à une situation sans réforme », selon l’Insee. Voilà pourquoi, malgré une croissance du PIB de 1,4 % et 240.000 créations d’emplois, les inégalités et la pauvreté auraient augmenté en 2018.

Cela concerne désormais 9,1 millions de personnes qui vivent en France avec moins de 1026 euros par mois, dont 1 million de travailleurs pauvres.

Dans le tableau ci-dessous sont repris les données de l’INSEE selon le type de ménage auquel une colonne est ajoutée pour mesurer ce que devrait être ces seuils de pauvreté dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon dans lequel je réside.

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Pourquoi supprimer l’Observatoire national de la pauvreté ?

C’est le titre d’un article de Libération du 21 octobre 2019 qui pose cette question. En effet, « Quelques jours à peine après la «journée mondiale de lutte contre la pauvreté» célébrée chaque année le 17 octobre, le gouvernement envisage de supprimer l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) .

Il suffit de se reporter aux derniers rapports publiés par l’Onpes pour constater que la nature des travaux engagés justifie pleinement qu’un tel organisme, unique en Europe, puisse poursuivre son travail d’analyse et de compréhension des mécanismes économique et sociologique qui sont à l’origine du développement de la pauvreté. D’autant plus qu’elle continue de toucher en France aux alentours de 9 millions de personnes et que les politiques publiques mises en œuvre depuis de nombreuses années peinent à réduire le nombre d’exclus. »

Cachez ces pauvres que je ne saurais voir !

Comme le plan pauvreté du Gouvernement s’affiche dans les faits comme une simple opération de communication, le plus efficace pour ce gouvernement est de casser le thermomètre ! Le Président Macron et son cortège de rampants se confirme ainsi comme le pouvoir des riches.

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Les propositions pour inverser ces constats dans cet article :

Imposer aux plus riches une société plus solidaire