
14 juillet 1789, la prise de la bastille ! Un souvenir qui se gomme au fil du temps pour laisser place à tous les artifices d’une République en marche vers l’abime ! La communication vers le peuple remplace l’action qui lui est due. Le Président de la République est hué sur les champs Élysées en ce jour qui devrait être la fête d’un peuple rassemblé par des objectifs communs.
Mais le pouvoir est corrompu par des intérêts qui s’exercent au delà de nos frontières. Le peuple est de plus en plus placé dans un état de subordination. La démocratie se délite au seul profit d’une minorité agissante. Au plan international, les femmes et les hommes politiques qui accèdent successivement au pouvoir (mon député par exemple), livrent leur nation à des intérêts mercantiles par des accords de libre-échange commerciaux qui transforment les États en subordonnés de grands groupes financiers. A l’intérieur du pays, ce sont les privatisations de services publics qui transforment progressivement le citoyen solidaire en consommateur solitaire.
Ces mesures sont les artifices d’un pouvoir tolérant pour les puissants et méprisant, pour tous les autres et pour la planète qui nous porte.
En même temps, les populistes se libèrent de leur morve en montrant du doigt les plus miséreux de cette planète. Ce n’est pas en regardant ce doigt que la sagesse nous parviendra.
Ces artifices alimentent l’iniquité, l’injustice et conduisent à la révolution. Mais, si nous en comprenons les raisons, nous n’en connaissons ni les acteurs ni les vainqueurs.
Faut-il cultiver son potager ou faut-il organiser la suffisance alimentaire pour l’humanité ?
Là est là question !