Deux mesures simples pour que les manifestations des gilets jaunes s’arrêtent !

Nous sommes vraiment dans une France disloquée entre un Président qui s’arque-boute sur ses certitudes et des citoyens qui réclament plus de justice fiscale et de démocratie. Les commerçants sont excédés et les forces de l’ordre épuisées sont au bord de l’irréparable. Alors ?

Le gouvernement aurait lâché 10 milliards en décembre et s’apprête à lâcher 17 autres milliards dans les mois qui viennent. Et les gilets jaunes poursuivent leur mouvement. Les réponses ne sont donc pas celles qui sont attendues.

Il n’est pas nécessaire d’exposer ici toutes les raisons qui décrédibilisent, ou qui tentent de décrédibiliser le mouvement. Le gouvernement et ses médias s’en charge abondamment.

Il serait plus simple et plus rapide d’exposer les deux raisons qui mettront fin aux manifestations et qui permettront de retrouver le calme. Un calme nécessaire pour ouvrir un chantier des réformes avec les corps intermédiaires qui devront nécessairement reprendre le flambeau. (Pour négocier il faut être deux avec des interlocuteurs identifiés et mandatés par ceux qu’ils représentent)

Rétablir l’ISF ! Ouvrir le débat sur la mise en œuvre du référendum d’initiative citoyenne !

Le refus du gouvernement tient de l’entêtement ! De la cour d’école ! Du caprice du chef ! De celui qui veut avoir raison à tout prix, même si rien ne justifie une telle obstination !

Il n’a pas compris que ce sont les symboles de la révolte qui gronde et qui risque de dégénérer.

L’ISF c’est l’illustration de Macron, « Président des riches ». C’est l’image de cette politique qui privilégie quelques-uns au détriment de tous les autres.

Le RIC, c’est l’image d’une meilleure écoute des gens qui ne sont rien. C’est l’espérance pour eux, pour nous, de pouvoir agir sur des choses de la vie.

En refusant ces deux mesures, le Président de la République confirme qu’il reste le Président des riches et qu’il n’’écoute que les siens.

La guerre ou la paix, la violence ou le calme, sont le résultat de choix politiques !