Le 27 mars, je voterai de nouveau !

Le résultat du premier tour est clair et devra se conforter dimanche prochain.

Archipel Demain obtient au total 1529 voix (45,92 %) ; Cap sur l’Avenir 1231 voix (36,97 %) ; Ensemble pour Construire 570 voix (17,12 %). 

À 140 voix près, « Archipel demain » emportait les élections dès le premier tour avec plus de 50 % des voix. Un second tour va donc se dérouler dimanche prochain, avec des bulletins de la même couleur pour chaque liste. (1)

L’ambiance qui suit est partiellement agitée

Nous pouvons comprendre que celles et ceux qui pensaient être en tête, voire élus dès le premier tour, soient déçus. Il est vrai, qu’avec une ministre en tête de liste et un maire en second, la notoriété présente aurait pu influencer le regard au détriment de l’objectivité et de l’intérêt général. C’est sans doute ce qu’escomptait le mouvement… la première place. Ce sont les électeurs qui décident ; ils ont remis les choses en ordre et c’est bien ainsi.

Dans mon billet précédent, j’ai présenté l’expression de mon vote en concluant : « il faut porter sa voix vers celles et ceux qui veulent œuvrer ensemble pour construire l’archipel de demain ». Ces forces unies représentent aujourd’hui, et c’est rassurant, plus de 63 % des suffrages. C’est bien !

Le 27 mars, j’irai conforter ce choix avec encore plus de conviction. J’ai, objectivement, apprécié le ton calme et posé des candidats de « Archipel Demain » et de « Ensemble pour construire ». L’archipel a besoin de cette sérénité prometteuse.

À l’opposé, comment ne pas être attristé par l’agressivité et par les attaques personnelles formulées sur les réseaux sociaux par de mauvais perdants. Un tel niveau d’indigence n’est pas l’apanage des grands et devrait être sanctionné !

Je suis pour le débat d’idée ; j’aime la controverse et pourquoi pas, les expressions musclées pour défendre ou m’opposer à des idées, des projets ou des comportements publics ; il ne faut pas s’en priver ! J’ai d’ailleurs exposé les conclusions d’un rapport de la Cour des comptes sur la tête de liste de C.S.A. (Annick Girardin, serait-elle légèrement dépensière ?). C’est la vie des personnes publiques et à plus forte raison du personnel politique, tenu de rendre des comptes aux électeurs sur leurs activités publiques.

Mais la vie privée relève de l’intimité de chacun (!) et la vie professionnelle, des rapports entre employeurs et employés. Lorsque des candidats, ou leurs anonymes… se dissimulent derrière des pseudos, « Jean de la Fontaine » ou « Pierre Miquelon », et viennent mélanger et confondre vie publique et vie privée, ils sortent du débat public. C’est ce que l’on appelle une perte de sens et de valeur, atteignant d’ordinaire des personnages étriqués, souvent frustrés, égocentrés. Des pleutres ! Ceci est d’autant plus regrettable que chacune des listes comporte des personnes de valeur, dignes de confiance et qui pourraient travailler ensemble. Mais le vote, reste un choix. Le mien a toujours privilégié la sincérité. 

Ce dont nous sommes témoins depuis le verdict de dimanche, ne peut que conforter mon premier choix !

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(1) Il est tout naturel que la loi impose cette règle par souci d’équité. Lors de la réunion de la commission de campagne chargée d’évaluer la conformité des bulletins de vote à la règlementation, aucun des candidats n’avait soulevé la question de la couleur des bulletins de vote. Il est à supposer que les représentants des deux listes ayant respecté la règlementation, n’ont pas voulu passer pour des grincheux en soulignant la non-conformité des bulletins de CSA. Et on peut les comprendre dans leur choix de se placer au-dessus de ces dysfonctionnements regrettables.  En effet, depuis le 8 février 2008, pour les élections territoriales, « Les bulletins de vote sont imprimés à l’encre noire... ». Ceci relève de l‘'article R342 du code électoral, confirmé par un arrêté du 18 mars 2022 signé par 4 ministres, dont Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer. La commission du second tour a donc exigé que la règlementation soit respectée.