J’ai voulu prendre connaissance des dernières informations télévisées, mais au bout de 10 minutes, j’étais dans un état de pré-panique. J’ai été obligé de m’imposer les gestes barrières en mettant une certaine distance entre ce cataclysme épidémique télévisuel et la réalité de mon salon.
LCI annonce plus de 21 000 cas covid en 24 heures, près de 8 000 patients hospitalisés, 1333 réanimations, 24 décès en 24 heures, etc. (source), 4 048 classes fermées, etc. C’est la panique ! Les Hôpitaux sont débordés. Sur une autre chaine le versatile Patrick Peloux témoigne que ses urgences ne reçoivent que des non-vaccinés ». Je transpire ! Je zappe ! Je vais lire la presse sur mon ordinateur. Le journal le Monde annonce », « les non-vaccinés sont toujours les plus nombreux en soins critiques », quand le Parisien se pose la question » pourquoi y a-t-il désormais plus de vaccinés que de non-vaccinés admis à l’hôpital ? ». Les sources ne sont peut-être pas mise à jour dans ces journaux ? Alors je veux y voir plus clair et je pars à l’assaut de l’INSEE pour prendre connaissance des dernières courbes de mortalités.
Ah oui quand même ! Entre le 1er et le 8 novembre 2021 il y a eu 12 396 décès, soit une moyenne de 1549,5 par jour ! Je regarde Santé Publique France au 8 novembre : 33 décès COVID en moyenne sur 7 jours, soit 2,13 % de tous les décès ! Ouf ça commence à aller mieux. Je regarde le tableau de l’INSEE qui compare avec les deux années précédentes et je note :
Le 8 novembre 2021, il y a eu 811 décès de moins qu’en 2020 à la même date et 121 de moins qu’en 2019 !
Mais alors ? Il n’y aurait donc moins de décès en pleine pandémie que sans pandémie ?
Je regarde les courbes affichées et, effectivement, la ligne bleue de l’année 2021 est bien passée sous celle de 2019 et bien en dessous de celle de 2020.
Un dernier coup d’œil sur les dernières statistiques Santé Publique France du 19 novembre et je note qu’effectivement la moyenne à 7 jours du nombre de décès COVID est passée à 43 décès/jour contre 595 décès/jour le 19 novembre 2020.
Pour évaluer les évolutions possibles durant cet hiver 2021/2022, je note sur les tableaux de l’INSEE qu’il y a eu 2 286 décès le 1er février 2021, c’est-à-dire, 733 décès de plus que ce 8 novembre dernier qui en affichait 1 553.
Donc les évolutions actuelles ne sont pas exceptionnelles et le vent de panique que sème le gouvernement n’a rien d’épidémique, mais plutôt politique pour des raisons qui sont classées « secret-défense » !
L’Insee livre au contraire ses données factuelles que vous pouvez trouver rassemblées ci-dessous. Si vous êtes intéressé pas l’épidémie, recoupez vos informations par diverses sources, abonnez-vous au blog, etc. , mais ne regardez plus le matraquage télévisuel. C’est une vraie question de santé publique.
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Le Blog de Denis Garnier 
M Garnier, si je suis la ligne rouge, le graphe de l’INSEE montre un pic de décès sur la période mars-avril 2020 nettement supérieur aux morts de février 2020, puis une nouvelle recrudescence des décès à partir de fin octobre 2020.
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C’est exact. Le plus haut de la courbe en novembre 2020 est atteint le 9 novembre avec 2342 décès. Le 19 novembre 2021, nous étions à une moyenne à 7 jours de 43 décès. Il n’est donc tout à fait possible qu’il y ait un rebond saisonnier cet hiver indépendamment du nombre de vaccinés. Le tout vaccin est une aberration et si l’on observe les courbes d’autres pays, cela confirme que le tout vaccin n’enraye pas les évolutions du virus.
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