Le 27 septembre, « Plus de 200 scientifiques, universitaires et professionnels de santé estiment que la politique sanitaire du gouvernement français, conduit à des interprétations erronées des données statistiques et à des mesures disproportionnées. Il découle de tout ceci qu’il n’y a pas de sens à paralyser tout ou partie de la vie de la société. Il est urgent d’arrêter l’escalade, d’accepter de remettre à plat nos connaissances scientifiques et médicales, pour redéfinir démocratiquement une stratégie sanitaire actuellement en pleine dérive autoritaire.«
Ils ont publié une Tribune ICI pour la France.
Le 28 août déjà, au plan international, un collectif international de professionnels de santé dénonce des “mesures folles et disproportionnées” et si vous lisez cet article en entier, vous entrerez dans un autre monde !
Comment s’étonner de ces réactions, lorsqu’on sait qu’en France par exemple, les décisions sont prises par un petit comité, élu par personne ? Le Président Macron agit en dehors du gouvernement, avec un conseil de défense (?) alors qu’il s’agit d’une crise sanitaire, qui mériterait de prendre et de suivre les avis des scientifiques qui ne sont pas en conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique. Ni consultation du gouvernement, ni consultation de l’Assemblée Nationale et du Sénat ! Rien ! Mais qui dirige la France ?
Tout ceci est-il organisé pour imposer prochainement des vaccins très lucratifs pour l’industrie pharmaceutique ? Est-ce que l’industrie pharmaceutique aurait pris le pouvoir ? Compte tenu de la dérive autoritaire et de l’absence de toute consultation démocratique, nous sommes en droit de nous poser cette question, c’est d’ailleurs ce que disent les scientifiques internationaux dans l’article en lien ci-dessus.
La critique est facile, ce qui fait dire à un ami,
« Et toi, tu ferais quoi ?«
C’est en prenant l’attache des scientifiques indépendants que les pistes suivantes auraient pu être mises en œuvre :
1- HÔPITAL PUBLIC : Compte tenu de la première vague, la France aurait dû prendre des mesures pour qu’elle ne se retrouve pas dans la même situation en cas de deuxième vague. (effectifs, matériels, etc.). Or, aucune leçon sanitaire n’a été tirée et les hôpitaux sont revenus à la case départ, pire, le gouvernement poursuit sa politique de suppression de lits. (Voir ICI). Il fallait un moratoire sur toutes ces suppressions de lits et redéfinir la politique d’hospitalisation qui se finance aujourd’hui en multipliant des actes. Les malades covid n’échappent pas à la règle. En juillet le Président Macron affirmait : « Nous sommes prêts pour affronter une deuxième vague » La réalité est tout autre !
2- COMITE D’EXPERTS : La création d’un comité d’experts composé de personnalités n’ayant aucun conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique, ce qui n’est pas le cas du Conseil scientifique existant. Pour le vérifier c’est assez simple, il suffisait de consulter les données existantes rassemblées ICI. Le gouvernement et le Président ont donc agi en toute connaissance de cause.
3- FIABILITÉ DES TESTS : Modifier la fiabilité des tests en ramenant les amplifications du CT à 30 au lieu de 45 actuellement. Explications : plus cette phase d’amplification est multipliée, plus on a de chance de trouver des traces du virus. Ça s’appelle la valeur CT. S’il est amplifié 25 fois, la valeur CT est de 25. Si le gouvernement, avait adopté un CT de 30 maximum, il aurait pu ainsi cibler les vrais contagieux, les isoler avec les cas contacts et laisser vivre le reste de la population.
4- CIBLER LES POPULATIONS A RISQUE : Organiser une politique de tests ciblés, en priorité sur les cas symptomatiques pour lesquels ils resteraient gratuits. Pour les autres, ils deviendraient payants, exception faite des obligations pour les nécessités de voyages en dehors de la métropole et autres cas contacts. Il faut savoir que les tests PCR pratiqués sont réalisés sans certificat médical et gratuitement ce qui, à ce jour, coûte plus de 2 milliards à la Sécurité sociale et engorge les laboratoires sans aucune efficacité thérapeutique.
5- ÉTUDIER LES CAUSES RÉELLES DE MORTALITÉ : Observer la nature exacte de la mortalité en distinguant les personnes mortes du virus et les personnes mortes avec le virus (avec des co-morbidités– diabétiques, obèses, maladie cardio-vasculaire, etc.). Cette identification aurait permis de cibler les foyers qui sont réellement touchés par la COVID-19. « Après réévaluation, seuls 12% des certificats de décès dans un pays européen ont montré une causalité directe du coronavirus ». Or, aujourd’hui, tout est additionné et c’est sur cette base malhonnêtement amplifiée que le Président Macron, informé, prend ses décisions.
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Ces 5 mesures de bon sens auraient permis au pays de vivre normalement, sans masque, sans confinement en maintenant pour chacun, la liberté d’aller et de venir. C’est parce que ce gouvernement et son Président sont incapables d’analyser la situation, car coupés des réalités scientifiques, qu’ils prennent des mesures générales sans aucun discernement. Ils ruinent des milliers d’entreprises et d’emplois sans raison ! Ils sont devenus fous !

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Articles complémentaires :
- ARTE : « Big Pharma, labos tout-puissants«
- Le Monde diplomatique : » Des conflits d’intérêts qui suscitent la défiance. Une médecine sous influence »
- L’évolution de l’épidémie dans le monde :
