Beaucoup de personnes sont inquiètes, anxieuses, n’osent plus sortir du fait des annonces catastrophiques du gouvernement. Les nombres d’hospitalisations, de réanimations et enfin, de morts sont assénés tous les jours, à toutes les heures, pour bien faire comprendre à la population que la situation n’a jamais été aussi grave que depuis la guerre de 1939-1945 ! Grave à un point tel, que le couvre-feu est imposé à 47 millions de Français à partir de 21 heures, ce qui fait dire à un éminent épidémiologiste, non sans humour, que Macron est plus sympa que Pétain, car ce dernier avait imposé le couvre-feu dès 20 h ! (Pr Perronne 15-10-2020 -Sud Radio)
Une once de réalisme plane toutefois sur cette indigestion de mauvaise nouvelle ; la situation désastreuse des hôpitaux publics !
J’avais exposé et dénoncé ce constat dans le livre que j’avais publié en 2011, « L’hôpital disloqué« . Mais rien n’a changé, bien au contraire. En pleine crise sanitaire, ce gouvernement poursuit l »œuvre des précédents, en projetant la suppression de 350 lits au CHU de Nantes, suppressions qui s’ajoutent aux 1900 lits supprimés en 2019. Depuis 2013, comme en atteste cette publication du ministère de la Santé du 29 septembre 2020, 21 000 lits d’hospitalisation ont été supprimé, dont 8 000 depuis 2017, date de l’arrivée du Président Macron au pouvoir !

Le discours du gouvernement et de son Président est tout à fait discordant avec la réalité des faits. Il en est de même avec celui qui traite de la COVID-19.
Si cette sauce anxiogène ne suffisait pas, vient s’ajouter le nombre de cas positifs. C’est la France qui détient le record du monde de la positivité aux tests et pour cause ! Une catastrophe ? Soyons sérieux 2 minutes. Pour déterminer la présence d’un virus dans le corps il est donc nécessaire de faire un test. Ce test a pour but d’amplifier le génome du coronavirus dans l’échantillon pour confirmer sa présence ou non. Plus cette phase d’amplification est multipliée, plus on a de chance trouver des traces du virus. Ça s’appelle la valeur CT. Si c’est amplifié 25 fois, la valeur CT est de 25.
L’infectiologue Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Bichat (AP-HP) et membre du conseil scientifique Covid-19 s’explique dans le journal « Le Monde » du 9 septembre dernier : « La question, c’est de savoir à quels niveaux de valeur CT on peut considérer qu’un patient n’est plus contagieux ». Selon lui, poursuit le journaliste, « il est « presque acquis » actuellement qu’au-dessous d’une valeur CT de 24, « on est contagieux » et que le risque diminue progressivement au-delà. On pourrait donc considérer que les personnes testées positives avec une valeur CT supérieure à 30 sont très peu, voire pas contagieuses, comme l’ont expliqué plusieurs spécialistes au New York Times. »
En France, la phase d’amplification des tests pratiqués n’est pas répétée 25 ou 30 fois, mais 45 fois (CT de 45) ! Si, au-delà de 30 fois, les positifs sont considérés comme non contagieux, que doit-on penser de ceux qui sont à 45 fois ? Selon le conseil scientifique Covid-19, dans un avis publié le 27 juillet : « Des valeurs de CT élevées sont souvent le reflet d’une quantité de virus faible ou nulle (débris de virus) signalant que la personne testée ne présente pas de risque. »
Si le gouvernement, avait adopté un CT de 30, il aurait pu ainsi cibler les vrais contagieux, les isoler avec les cas contacts et laisser vivre le reste de la population. Comme il est devenu incapable d’analyser les faits, il prend des mesures générales sans aucun discernement.
Faites un test !
Je vous invite à faire un test qui devrait vous permettre d’apaiser vos inquiétudes. Non pas sur les compétences du gouvernement, mais sur la dangerosité de la situation.
– 1- Dans un premier temps, regarder les informations télévisées de BFM-TV, ou journaux télévisés (JT) de 13 h ou 20 h en France qui traitent de la COVID-19, couvre-feu, tests positifs, nombre de morts, etc. Après 1 heure de BFM-TV ou 10 minutes de JT, prenez votre tension !
2- Ensuite, après une journée sans regarder ni écouter aucune TV ou radio nationale, prenez le temps de lire mon article, «En marche vers la « dictature sanitaire » ? Et en particulier les données qui sont produites par l’INSEE sur la mortalité en France, qui sont quasiment identiques d’une année sur l’autre. Une lecture attentive vous prendra moins de 10 minutes. Ensuite prenez votre tension !
3- Comparer votre tension avant et après mais surtout, l’évolution de la mortalité sur ces derniers mois et tenter d’établir une relation avec les mesures prises par le gouvernement (couvre-feu, fermeture des bars, des restaurants, des salles de sports, etc.).
En conclusion,
Lorsque j’ai fait ce test, je n’étais plus du tout inquiet pour mes enfants et mes amis qui sont en métropole. Je sais désormais que les décès classés COVID-19, concernent en fait toutes les causes de décès sur des personnes qui sont testées positives avant de décéder. Donc, il y a désormais, des « tumeurs covidées », des maladies respiratoires « covidées », etc. J’appréhende aussi, en observant les données de l’INSEE, que la deuxième vague résultera d’une évolution normale de la mortalité en cette période de l’année. La réalité apparaîtra dans les mois qui viennent.

Dans ce graphique effectivement, nous pouvons observer qu’à partir de septembre et jusqu’en mars, le nombre de décès ne cesse d’évoluer. Et, puisque le gouvernement compte en « décès-Covid » toutes les personnes qui sont testées positives, quelles que soient les causes du décès, les médias pourront poursuivre leurs diffusions anxiogènes et justifier toutes les mesures qui portent atteintes aux libertés individuelles.
Enfin, par ce test, j’en ai conclu que ce gouvernement attendait le printemps pour nous annoncer des jours meilleurs, comme c’est le cas chaque année à la même époque. Ainsi, au mois de mars, ou d’avril, le gouvernement pourra se féliciter, grâce au couvre-feu, d’avoir permis le retour du printemps.
__________
Cet article est en relation avec le précédent : « En marche vers la « dictature sanitaire » ? »
Denis, bonjour, Je pense que tu es le mieux placé pour expliquer ce qui se passe en matière de censure et désinformation. En effet, comment expliquer que le média Atlantico, connu pour son orientation idéologique, soit relayé sur le site Chez noo.net (si l’on ose qualifier d’article l’opinion exprimée); alors qu’ un autre article de Liberation sur le même site renvoit à une page d’alerte… Pourtant, cet article manifestement documenté que l’on peut consulter sur Liberation.fr expose des sujets d’actualité au coeur du débat.
Cordialement.
J’aimeJ’aime
Le COVID-19 ne circule plus, donc vivre à St-pierre et Miquelon devrait être un avantage.
Mais, le virus qui nous pourrit la vie au quotidien n’est pas un coronavirus, et ce n’est pas le port du masque qui nous en protège.
Ce virus, identifié et entretenu, c’est la peur !
– La peur instillée par l’autorité
– La peur du gendarme
– La peur d’être dénoncé
– La peur de l’ouvrir
Du coup, sans pouvoir sortir de l’ile, on est comme le prisonnier sous la menace du maton et du bâton.
J’aimeJ’aime