Peinture de la jeune Afghane aux yeux verts

J’avais réalisé une première toile de cette photo de Steve McCurry dans le format 40 cm par 40 cm (voir précédent billet ici).

J’ai décidé de la travailler à nouveau au format de la photo originelle, c’est-à-dire, 40 cm de large par 60 cm de haut.

Pour parfaire mon apprentissage des portraits, je me suis lancé dans la méthode adoptée par Léonard de Vinci pour peindre la Joconde. Le glacis ! Le glacis est une technique de la peinture à l’huile consistant à poser, sur une couche déjà sèche, une fine couche colorée transparente et lisse. La couleur apparaît au fur et à mesure de l’addition des couches.

Technique :

Après avoir enduit la toile de gesso – c’est une matière qui permet de lisser la toile pour enlever les grains – j’ai procédé au dessin. Pour gagner du temps, et de la précision, j’ai adopté la technique du calque. J’ai fait tirer une photo au format de la toile sur un papier léger. J’ai crayonné au fusain gras le dos de la photo et je l’ai fixé, face au fusain, directement sur la toile. Il suffit ensuite de dessiner toutes les formes directement sur la photo à l’aide d’un crayon. Les traits sont ainsi reportés sur la toile. Il faut ensuite enlever tout l’excès de fusain directement à la gomme mie de pain. Pour plus de sécurité, j’ai enduit le tout d’un glacis bleuté pour empêcher le mélange fusain-peinture.

Ensuite, la partie peinture s’est étalée sur un mois à raison d’une couche de glacis toutes les 24 à 48 heures, en vérifiant que la couche précédente soit bien sèche.

J’ai pris des photos pour illustrer les différentes étapes du travail.

Et un jour, j’ai décidé d’arrêter !

Cette technique forge la patience et la précision, qualités qui ne faisaient pas partie de mes points forts.

Je pense que je peux ainsi relever d’autres défis simplement pour me faire plaisir, car c’est bien là l’essentiel.