Il est possible de ne lire que les titres et de passer à autre chose. Les enfants et les personnes âgées, subissent des sévices dans la plus grande indifférence. L’information rapide faite de slogans et de prêt-à-penser permettent cela en interdisant le temps de la réflexion. Sans prendre de temps de lire pour construire la pensée, l’intelligence nécessaire pour exercer sa liberté devient impossible. Nos enfants et nos vieux sont ainsi sacrifiés.
Il faut lire, pour réveiller sa liberté.
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Extraits audition au sénat du Dr Alice DESBIOLLES, médecin de santé publique (8 février 2022)
« Les deux extrêmes de la vie dans nos sociétés, les bébés, les jeunes enfants et les personnes âgées, ont été profondément malmenés. Je ne veux pas jeter la pierre, mais persister dans une erreur n’en fait pas une vérité, et il n’est jamais trop tard pour réajuster les décisions au regard des données probantes. Je suis entièrement d’accord avec vous concernant l’importance de la vaccination dans les Ehpad, car le bénéfice individuel de la vaccination pour les personnes âgées est indiscutable.
Mais, encore une fois, la santé de ces personnes ne se résume pas à la seule covid. La dépression et l’isolement des personnes âgées sont des sujets très importants, et il ne faut pas les négliger.
Dans cette crise, on parle beaucoup de fragilité. Mais la fragilité et la vulnérabilité, ce n’est pas que le grand âge et les comorbidités vis-à-vis de la covid ; cela concerne aussi des enfants avec des parents maltraitants, des personnes qui sont dans la précarité ou qui n’ont pas accès aux soins. Lorsque l’on fait de la santé publique, il faut regarder les choses dans leur globalité, et considérer la santé dans toutes ses dimensions. La covid n’a pas le monopole de la vulnérabilité.
Selon l’OMS, la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne se résume pas à l’absence de maladie ou d’infirmités. On ne peut pas réduire la santé aux seuls indicateurs covid, ou à la seule absence de covid. »
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C’est la médecin de santé publique, Alice Desbiolles, qui s’exprime devant la commission d’enquête du Sénat. Elle n’a rien d’une comploteuse et précise, comme devrait l’indiquer chaque médecin qui s’exprime publiquement, « je n’ai pas de conflits ou de liens d’intérêt à déclarer. »
Chercher à limiter à tout prix l’infection chez les enfants peut même se révéler contre-productif, puisque le risque de formes graves augmente avec l’âge. Je prends un exemple pour illustrer mon propos, même si les deux maladies n’ont rien à voir : mieux vaut attraper la varicelle enfant, car même si les symptômes sont très impressionnants, le risque de forme grave de varicelle augmente avec l’âge. Des personnes qui n’ont pas contracté la varicelle durant l’enfance ont un risque de pneumopathie varicelleuse accru à l’âge adulte. Il y a d’ailleurs un vaccin, mais ce dernier n’est pas recommandé, car on a constaté une augmentation du nombre de formes graves chez les adultes vaccinés – je précise que je connais ces questions, car j’ai un diplôme de vaccinologie.
Il faut réfléchir globalement sur les rapports entre bénéfice et risque, et faire très attention aux mesures prises concernant les enfants, en prenant en compte le fait que la santé physique et mentale des enfants est complètement dégradée. Il faut également voir que les inégalités sociales en matière de santé ont explosé.
Il faut remettre les choses en perspective, pour que les mesures prises dans les écoles soient, elles aussi, fondées sur des preuves, au même titre que les protocoles sanitaires que l’on impose aux enfants.
« L’OMS ne recommande pas de faire des activités physiques avec un masque sur le visage, alors qu’on impose cela aux enfants, à l’encontre du bon sens et des données scientifiques. Le port du masque dans les écoles ne fait l’objet d’aucun rationnel scientifique ; aucun essai clinique de bonne qualité ne prouve un quelconque intérêt du port du masque chez les enfants – et je ne parle pas du port du masque en extérieur. »
(Compte rendu complet de l’Audition)
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Alors sur quelles études le gouvernement, son ministre de la Santé et les députés godillots qui suivent sans chercher à comprendre, se fondent pour imposer la fermeture d’école, le port du masque dans les classes, les tests PCR, etc. ? Aucun essai clinique de bonne qualité ne prouve un quelconque intérêt pour imposer ces mesures !
Comme l’indique ce médecin de santé publique, « persister dans une erreur n’en fait pas une vérité, et il n’est jamais trop tard pour réajuster les décisions au regard des données probantes. »
Les données probantes ordonnent la levée de toutes ces mesures qui s’apparentent à des sévices sur des enfants. La médecine politique doit céder sa place à la médecine de santé publique.
