Pour éviter toutes les interprétations fantaisistes qui circulent sur les réseaux sociaux et qui portent sur la gravité de la « pandémie », il paraît utile d’observer la réalité des faits. Nous avons pu constater que Santé Publique France publiait des chiffres erronés comme j’ai pu l’exposer dans cet article : « Qui manipule ? Les ARS ? Santé Publique France ? Le gouvernement ? » En effet, dans la Région Centre par exemple, les chiffres publiés par l’Agence Régionale de Santé (ARS), ont été majoré de 53 % par Santé Publique France ! Ce constat invite donc à la prudence en ce qui concerne cette épidémie devenue politique.
C’est pourquoi je me tourne vers l’INSEE, un Institut national indépendant. Bien sur, il fait l’objet de quelques critiques sporadiques, mais, lorsqu’une étude semble biaisée, notamment en économie, les syndicats de l’Institut ne manquent pas d’alerter ce qui peut rassurer sur la crédibilité des études (voir ici par exemple).
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Les derniers chiffres publiés par l’INSEE sur la mortalité en France exposent la réalité de la situation.
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Le nombre de décès enregistré entre le 1ᵉʳ septembre et le 19 octobre 2020 est supérieur à celui mesuré sur la même période en 2018 ou 2019 dans toutes les régions de la France métropolitaine, à l’exception de deux d’entre elles (Centre-Val de Loire ; – 1 % par rapport à 2019, + 3 % par rapport à 2018) et Grand Est ;- 2 % par rapport à 2019 et 2018).

Sur la période, le nombre de décès augmente de 6 % entre 2019 et 2020 pour les personnes âgées de 65 ans et plus, et ce pour toutes les classes d’âge (65-74 ans, 75-84 ans et 85 ans et plus).
Au total, entre le 1ᵉʳ mars et le 19 octobre 2020, 402 681 décès ont eu lieu en France en 2020, soit 9 % de plus qu’en 2019 (+ 32 100 décès) et 7 % de plus qu’en 2018 (+ 26 800 décès). À titre de comparaison, au cours des 8 semaines d’épidémie de grippe dans l’hiver 2018-2019, l’excès de mortalité attribuable à la grippe a été estimé à environ 12 000 décès tous âges confondus.
Ainsi l’on pourrait en conclure que le coronavirus est susceptible d’avoir causé entre 26 000 et 32 000 décès pour le moment, soit 8% de l’ensemble des décès sur la même période.

Le gouvernement manipule les chiffres
Il ne s’agit pas de minimiser la situation qui doit convaincre chacun de rester vigilant et de prendre toutes les précautions, comme celles qui sont utiles pour éviter une grippe, c’est-à-dire, se laver les mains régulièrement, porter un masque si vous êtes dans un endroit ou la distance physique est difficile à respecter.
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Note : il s’agit bien de distance physique et non de distance sociale comme nous le rabâchent bêtement les adeptes de l’isolement social, les opposants à la conscience collective, les barbares de la démocratie, les élèves conscients ou inconscients de la dérive autoritaire de la « macronie ».
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Le nombre de cas positif que met en avant le gouvernement ne correspond en rien au nombre de malade. Le seul indicateur d’une épidémie reste le nombre de décès. Mais, pour anticiper l’évolution, le nombre d’hospitalisations et de réanimations doivent être connus. Mais là encore, le gouvernement ne dit pas la vérité.
Lorsqu’il affirme que les hôpitaux sont saturés, il oublie de préciser que le chiffre qu’il avance pour les personnes en réanimation, intègre aussi les personnes en soins intensifs. Donc au 1er novembre, il y avait 3 589 malades dans ces services sur un total de 11 000 lits disponibles et non sur les seuls 5 000 lits de réanimation. Si l’on ajoute à cela, les lits de l’hospitalisation privée, la situation semble maitrisée, comme l’indiquent d’ailleurs les acteurs des secteurs privés et publics dans les colonnes du journal Le Monde du 2 novembre dernier : « Covid-19 : les cliniques privées à la rescousse des hôpitaux publics »
« Pour cette deuxième vague, sur le terrain, le discours est largement partagé : la collaboration entre hôpitaux publics et privés apparaît plus fluide. « Les établissements se parlent, se répartissent les patients, on est dans un fonctionnement homogène », assure Lamine Gharbi, président de la Fédération des cliniques et hôpitaux privés de France (FHP). Ces derniers jours, ce sont quelque 20 % des patients atteints du Covid-19 en service de réanimation qui sont pris en charge dans ses établissements, évalue-t-il […]« Le privé prend sa part, il soutient à hauteur de ses capacités, cela se passe bien », confirme son homologue dans le public, Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France (FHF).. »
Dès lors nous sommes en droit de nous poser quelques questions : quelles sont les intentions réelles de ce gouvernement ? Pourquoi entretient-il volontairement ce climat anxiogène ? Est-ce que ces réalités justifient un confinement général et tant d’inégalités dans les mesures adoptées ?
Pourquoi gérer cette crise sanitaire par l’armée, par un Conseil de défense ? Ses membres, astreints au secret-défense, sont placés hors de tout recours devant la Haute Cour de Justice. C’est inédit ! Depuis son élection, Macron double la destruction de l’État social d’un autoritarisme croissant. C’est inquiétant !

Merci pour cette mise au point sur les chiffres.
J’aimerais rajouter que le virus a muté et qu’en conséquence nous sommes dans une deuxième épidémie et non une deuxième vague (ce qui remet grandement en cause l’utilité d’un vaccin… qui protégerait contre une version du virus qui n’existe plus)
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Merci pour ce blog bien documenté
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